L’esprit chambriste prévaut dans ce programme, que ce soit dans le Quintette pour piano et vents de Mozart ou dans les trois concertos qui lui répondent. Curieux, apprécié pour ses choix musicaux pointus, Alexander Melnikov donne la réplique dans le quintette mozartien aux bois et au cor de l’orchestre, avant d’interpréter en joué-dirigé le Concerto nº 12 du même compositeur et les deux concertos pour piano de Chostakovitch, dont l’année 2025 est le cinquantenaire de la mort. Le premier recourt aux seules cordes pour faire face au piano, qui se voit adjoindre une trompette solo, jouée par Jeroen Berwaerts, particulièrement présente dans le troisième mouvement. Il propose tout un kaléidoscope d’atmosphères et de styles, du romantisme russe à la musique populaire ou au jazz. Composé par Chostakovitch vingt-cinq ans plus tard pour son propre fils, le Concerto nº 2 est également une œuvre pleine de fraîcheur, d’une virtuosité sans étalage et écrite pour un orchestre de « type Mozart ». La poésie des mouvements lents des deux concertos prolonge celle de l’« Andante » du Concerto nº 12 de Mozart, écrit en hommage à Johann Christian Bach.
2h
Orchestre
Piano
Trompette
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